Actus Mada

Affrontement sur tous les fronts

21 Mai 2010 , Rédigé par madagasikara-afaka Publié dans #Articles

 

Durant la chaude journée d'hier nous avons assisté à un autre forme d'affrontement, en parallèle à l'affrontement armée entre les éléments du Lt Colonel Raymond Randrianjafy de la FIGN et les troupes de la FIS et de l'emmoreg, un affrontement de communication entre la station radio VIVA et la station radio Fahazavana.

 

Hier apres midi, la radio viva a deja radoté que des mesures doivent etre prises contre la radio Fahazavana car c'est une radio qui destabilise l'opinion..., d'autre part sur  la chaîne nationale TVM M. Alain Ramaroson  a fustigé, que des mesures doivent etre prises contre la radio Fahazavana, et enfin sur toutes les chaines le Premier Ministre, en tenue militaire a declare que l'Etat ne va pas se laisser faire, ... Afficher davantage des mesures strictes seront pris a l'encontre de ceux qui veulent destabiliser le pouvoir.

 

Infractions aux codes de la communication

Certes selon les affirmations et explications des deux journalistes de la station Radio Viva, appartenant au président de la HAT Andry Rajoelina, la radio Fahazavana a enfreint la code de la communication en participant à une campagne d'incitation à une rébellion, à un soulèvement populaire. Sur ce point nous ne discutons pas, mais force est de constater que la radio Fahazavana n'est pas la seule station a avoir autorisé des gens à parler en direct sur ses ondes, des gens qui on appelé une fraction de la population à faire telle ou telle chose.

Notons entre autre l'émission Anao ny Fitenenana de la radio Viva où l'animateur ne joue même plus le rôle de modérateur mais laisse une libre expression aux auditeurs, dont les propos et Tora-po ne sont pas tous innocents et que l'on peut bel et bien traiter d'incitation à la haine, voir aussi l'émission d'appel libre des auditeurs pour la radio Antsiva où tout le monde peut traiter tout le monde de tous les mots et où chacun peut lancer n'importe quel appel. Ce ne sont que des exemples les plus flagrants mais la liste est longue.

 

Objectivement parlant  force est de constater que le journalisme malgache souffre d'une maladie chronique, qui dérive plutôt d'un manque de professionnalisme et surtout du manquement à la déontologie du métier.

Les lecteurs et auditeurs n'ont droit qu'à des informations partisanes, parfois déformées selon la coleur et l'appartenance politique du propriétaire du média.

 

Peut-être faudra-t-il que les responsables concernés pensent à fermer toutes les stations privées et ne donner une autorisation d'émettre qu'à la chaine nationale comme dans le temps ?

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